Curio Bay : entre wwoofing et surf

Le hasard, une rencontre et beaucoup de chance sont à l’origine de ce quatrième wwoofing.

En effet, c’est en rencontrant un Français dans un camping situé près de Dunedin que nous avons eu l’opportunité de venir à Curio Bay pour ce wwoofing. Le lendemain, nous avons envoyé un mail à Nick, l’hôte du wwoofing, et dans la journée nous avons eu sa réponse : nous étions pris.

Nick et sa compagne, Tomoko, vivent dans une petite maison à Curio Bay où Nick est prof de surf et possède également une auberge de jeunesse et plusieurs maisons qu’il loue à des vacanciers.

 

Cette semaine passée à Curio Bay a été notre meilleure expérience en wwoofing et l’une des plus belles semaines passées en Nouvelle Zélande et ce, pour plusieurs raisons :

  • Le surf

C’est la première raison qui nous a fait venir à ce wwoofing car nous voulions absolument apprendre à surfer en Nouvelle Zélande. En effet, il a été convenu que nous aurions tous les jours des leçons de surf gratuites en échange du travail effectué !

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Nous avons donc surfer quatre jours sur les cinq présents, une leçon ayant été annulée à cause du vent trop violent et de la présence de méduses dans l’eau. Apprendre à surfer n’est pas compliqué, la technique étant facile à comprendre ; cependant, la pratique est beaucoup plus difficile à appliquer !

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Nous savons désormais nous tenir debout et prendre les vagues mais nous sommes encore loin d’être des pros. Néanmoins, nous espérons pouvoir encore surfer en Nouvelle Zélande afin de nous améliorer et de profiter des sensations de glisse.

 

  • Les animaux et en particulier les dauphins d’Hector

Nous avions déjà aperçu des dauphins d’Hector, l’espèce la plus petite au monde, lors de notre croisière à Akaroa. Cependant, à Curio Bay, il est possible de nager ou de surfer avec une vingtaine de dauphins autour de soi ! Ainsi, tous les jours nous avons eu la chance de voir des dauphins, pas vraiment effrayés, nager sous notre planche de surf. Cela a été un de nos meilleurs moments passés en Nouvelle Zélande.

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Les dauphins d’Hector filmés :

A Curio Bay, nous avons également vu plusieurs pingouins aux yeux jaunes, une colonie habitant près de la forêt pétrifiée. De plus, il n’était pas rare de voir des lions de mer couchés sur le sable. Enfin, nous avons eu la chance de voir de très près un albatros, légèrement blessé, que Nick a relâché dans l’océan.

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L’albatros royal (l’espèce présente en Nouvelle Zélande) est l’oiseau maritime le plus grand au monde, il mesure jusqu’à 3,5 mètres et pèse entre 6 et 10 kilos.

 

  • Le travail

Pour ce wwoofing, nous devions travailler uniquement 2 heures par jour alors que « normalement », c’est plutôt entre 4 et 6 heures de travail. Cependant, nous n’étions pas nourri mais logé gratuitement dans un camping situé à 200 mètres de chez Nick et à 50 mètres de l’océan Pacifique.

nick3Notre van et la caravane prêtée pour le wwoofing

En ce qui concerne le travail, celui-ci n’était pas compliqué : JC a jardiné tandis que j’aidais Tomoko à préparer les chambres de leur auberge de jeunesse (lits et ménage).

 

  • Le paysage

En plus de posséder une magnifique plage de sable, Curio Bay a également une forêt « pétrifiée ». Cette forêt est un phénomène géologique très rare, qui remonte à 180 millions d’année.

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  • La gentillesse de Nick et Tomoko

En plus des leçons de surf données tous les jours, Nick et Tomoko nous ont invité pour notre dernière soirée à un barbecue avec leurs amis. L’occasion de nous rendre compte que l’accent des néo-zélandais n’est vraiment pas facile à comprendre mais également de goûter une spécialité kiwi, le paua.

Le paua est un coquillage typique de la Nouvelle Zélande, considéré comme un trésor par les Maoris. Les Néo-Zélandais mangent le mollusque et conservent la coquille, très belle, pour en faire des bijoux et des sculptures.

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