Travailler en Nouvelle Zélande

imagetravail

Désirant plus voyager durant notre voyage que travailler, il nous faut un travail, de préférence, sans qualification particulière et surtout d’une durée courte (entre 1 semaine et 1 mois).

Dans le cadre d’un Visa Vacances Travail, les backpackers s’orientent généralement vers 3 « types » de travail que nous allons brièvement expliquer :

  • Le WWOOFing

Le WWOOFing (World-Wide Opportunities on Organic Frams : offres d’emploi mondiales dans les fermes bio) est un mouvement alternatif créé en 1971en Angleterre. Il est présent dans une centaine de pays dont la Nouvelle Zélande, le Japon, le Canada ou encore la France.

L’idée principale est de mettre en relation des personnes souhaitant découvrir le monde de l’agriculture biologique et écologique avec des fermiers, à la recherche de main d’œuvre pas chère.

Par conséquent, le WWOOFer (c’est-à-dire le jeune français parti en Nouvelle Zélande) va travailler, quelques heures par jour, dans une structure utilisant les techniques de l’agriculture biologique. Il n’est pas rémunéré mais en contrepartie, il bénéficie d’un logement et des repas offerts.

Le nombre d’heures de travail varie entre 4 et 6 heures par jour et les tâches demandées sont très variées : jardiner, ramasser les feuilles, planter, récolter, faire du fromage, du vin, s’occuper des animaux etc. Ce sont en fait, toutes les activités nécessaires au bon fonctionnement d’une ferme.

Il est vrai que le WWOOFing n’apporte pas une « réelle » expérience professionnelle à moins d’être dans le secteur de l’agriculture. Néanmoins, il présente de nombreux avantages :

  • L’immersion dans une famille néo-zélandaise, idéale pour améliorer son anglais
  • Le logement et la nourriture gratuits pendant la durée du séjour
  • L’apprentissage d’une autre culture et d’un mode de vie différent du nôtre
  • Travailler dans un cadre naturel et sympa, au milieu des montagnes ou des champs
  • Du temps libre pour découvrir, voyager, se détendre et profiter de la Nouvelle Zélande

 
Pour devenir WWOOFer, c’est très simple : il suffit de s’inscrire sur le site officiel du WWOOFing affilié au pays dans lequel vous souhaitez aller et payer des frais d’inscription (pour la Nouvelle Zélande, c’est 40 $ND par personne). Vous aurez ensuite accès pendant un an à la liste de tous les hôtes à la recherche de WWOOFers.

http://www.wwoof.co.nz/ (site du WWOOFing en Nouvelle Zélande)

 

  • Le HelpX

Le HelpX est une alternative au WWOOFing et repose sur le même principe à la différence qu’il n’est pas seulement limité à l’agriculture biologique. Ainsi, il est possible de faire du HelpX aussi bien dans des fermes que dans des auberges de jeunesse ou encore chez les habitants néo-zélandais ayant besoin d’un coup de main pour certaines tâches.

Les travaux demandés sont très variés : peindre, aider dans la construction de la maison, garder les enfants, faire la cuisine, le ménage etc. Enfin, tout comme le WWOOFing, il suffit de travailler quelques heures par jour pour pouvoir bénéficier du logement et des repas offerts.

L’inscription au réseau du HelpX se fait également sur internet et les frais d’inscription s’élèvent à 20 euros pour une durée de validité de 2 ans.

http://www.helpx.net/index.asp (site du HelpX en Nouvelle Zélande)

Pour notre part, nous avons décidé de nous inscrire sur ces deux sites afin d’augmenter les chances de trouver un travail.

 

  • Le fruit picking

Le fruit picking ou récolte de fruits pour les Français consiste, comme son nom  l’indique à ramasser des fruits mais pas seulement. En effet, quand on parle de fruit picking en Nouvelle Zélande, on englobe des activités très variées qui peuvent se faire autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Exemples de jobs en extérieur :
Récolte des fruits et légumes, travail dans les vignes, tailler les arbustes etc.

Exemples de jobs en intérieur :
Trier les fruits et légumes, les mettre dans des palettes pour l’expédition etc.

Contrairement aux idées reçues, il peut être assez difficile de trouver un travail dans le fruit picking en raison du grand nombre de backpackers. Les recherches peuvent parfois prendre plusieurs semaines et il faut être prêt à quitter sa région pour une autre. De plus, les journées sont longues et le travail peut se montrer plutôt difficile. La demande en fruit picking diffère selon les régions et selon la saison.

imagefruit

Cependant l’avantage du fruit picking, en comparaison au WWOOFing ou HelpX, c’est que le travail est rémunéré. Depuis le 1er  avril 2014, le salaire minimum néo-zélandais est fixé à 14,25 dollars brut par heure soit environ 12 dollars net par heure.
Enfin, il faut savoir qu’en fruit picking, on peut être payé à la tâche ou bien à l’heure. Le plus souvent, les travaux extérieurs sont payés à la tâche tandis que les travaux en intérieur sont rémunérés à l’heure. En cas de rémunération à la tâche, le salaire doit obligatoirement être égal au minimum fixé par la loi.

A titre d’exemple, si nous travaillons à temps plein (40 heures), au salaire minimum, nous pourrons gagner au moins 453,75 $NZ net par semaine soit 287,40 euros.