Le Parc National d’Abel Tasman est un parc situé au nord de l’ile du Sud, entre la Golden Bay et Picton. Il est l’un des plus petits parcs nationaux de Nouvelle Zélande, d’une superficie de « seulement » 225 km². Il a été nommé en l’honneur de l’explorateur Abel Tasman, premier Européen à voir la Nouvelle Zélande en 1642.
Le Parc est connu et très fréquenté pour ses paysages dignes de cartes postales mais également car une des « Great Walks » de Nouvelle Zélande le parcourt.
Les pointillés indiquent les randonnées du Parc National Abel Tasman
La Great Walk commence de Marahau et se termine à Wainui Bay (quelques kilomètres après Taupo Pont). D’une distance de 54,4 kilomètres, on peut l’effectuer en 3 à 5 jours. Il faut savoir que les Great Walks étant très fréquentées, et encore plus l’été, il est recommandé de réserver les « huts » (ou refuges) où passer la nuit. Cependant, ces refuges sont chers, environ 50 dollars la nuit par personne (environ 32 euros) alors que nous pouvons dormir dans des campings pour 6 dollars ! C’est une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas l’intention de faire une Great Walk ou du moins, en entier.
Car en arrivant au parc Abel Tasman, le meilleur moyen de profiter des paysages, c’est encore de marcher. Nous avons donc décidé d’effectuer l’équivalent de la première journée de la Great Walk (Marahau -Anchorage) mais en faisant l’aller retour. Nous sommes ainsi partis pour 25 kilomètres, effectués en 5h30 ! (Je vous avoue que nous étions très contents de revenir à la voiture)
Les paysages rencontrés au cours de notre randonnée :
Le matin à 9h, la marée était encore basse :
Vue sur la Mer de Tasman :
Une plage, encore déserte :
Arrivés à Anchorage Bay après 12,8 kilomètres et fin de notre parcours :
Après une pause baignade, bien méritée :
Une dernière photo prise du parc Abel Tasman avant de retourner le plus rapidement possible au van car il était 15h et nous n’avions toujours pas manger!
Durant cette journée, il a fait très beau et chaud (environ 25 degrés à l’ombre). Les néo-zélandais que nous avons rencontré pendant ce séjour nous ont expliqué que cette chaleur était assez inhabituelle pour eux. En effet, ils sont plus habitués à des périodes de sécheresse que de « canicule » (rien à voir avec ce qu’on peut connaitre en France mais ici le soleil tape quand même plus fort).